La laine certifiée ZQ est non seulement de la meilleure qualité et la plus éthiquement responsable au monde, mais les éleveurs qui la produisent travaillent également à redonner à l’environnement plus qu’ils n’en retirent, ainsi qu’à la faune et aux communautés humaines qui l’habitent. 

Afin de mesurer leur progrès, ils utilisent l’index de régénérescence ZQ, qui leur permet d’améliorer leur impact environnemental, que ce soit en restaurant des cours d’eau, en protégeant des espèces indigènes, en réduisant leurs émissions de dioxyde de carbone ou en revalorisant les communautés locales. 

La laine ZQRX est en quelque sorte le portrait de ce que pourrait être la production et la consommation de biens du futur, à travers lesquels s’amélioreraient non seulement nos vies, mais aussi le monde dans lequel nous vivons, le principe étant essentiellement de toujours redonner plus que l’on prend. Le processus pour y arriver se décline en trois grandes étapes.

1. Intrants et extrants régénérateurs

Les intrants (destinés à être transformés) et extrants (produits d’une création) sont régénérateurs, selon New Zealand Merino, lorsqu’on redonne plus que l’on ne prend à l’environnement, à la faune qui l’habite, aux humains et aux communautés qu’ils y forment. C’est pour mesurer cette corrélation que New Zealand Merino a créé l’index de régénérescence ZQ. Les éleveurs de mérinos l’utilisent pour mesurer et amoindrir leur impact sur les cours d’eau et les espèces indigènes, leurs émissions de CO2 et aussi afin de revaloriser les communautés locales.

2. La technologie au service de la nature

Alors que la nature a traditionnellement servi le développement technologique, la technologie se met ici au service de la nature en automatisant la collecte de données qui aident à mener à terme des objectifs requis par l’index ZQ.

3. Initiatives humaines positives

La différence entre parler et agir. Il y a deux groupes qui entrent en action:

  • Les éleveurs ZQRX

Ils sont ceux qui interagissent avec la nature chaque jour, sur le terrain. Ils restaurent des cours d’eau, protègent des espèces indigènes, réduisent leurs émissions de CO2 et revalorisent leurs communautés. 

  • Les marques ZQRX

Ce sont les chefs de file mondiaux qui, en partenariat avec le programme, promeuvent et célèbrent les efforts des éleveurs avec le public au quotidien. 

Allons à la rencontre de personnes qui élèvent des moutons en Nouvelle-Zélande, suivant la norme ZQ .

Kate Cocks – Mt Nicholas Station, Queenstown, Nouvelle-Zélande

Sur leur terre de 40 000 hectares située en retrait sur les côtes du lac Wakatipu, près de Queenstown, Kate et Jack Cocks élèvent des moutons suivant leurs convictions, en coopération avec la nature et en minimisant leur impact sur l’environnement. 

Sur le mont Nicholas, on ne cherche pas à maximiser le nombre de moutons par hectare; on se préoccupe des hectares dont disposent les moutons. Ceux-ci passent leurs étés en haute altitude. En automne, ils sont rapatriés à l’abri des neiges, lors d’une expédition de dix jours à pied et à dos de cheval, pour passer l’hiver dans des pâturages qui ont eu des mois pour se régénérer. 

Les installations de Kate et Jack fonctionnent à l’hydroélectricité, qui est produite à partir des cours d’eau situés sur leur propre terre, ce qui est un excellent exemple du principe de rendre plus à la nature que ce qu’elle nous donne.

Grant Barbara – Glenburn, Canterbury, Nouvelle-Zélande

Grant et Cheryl Barbara ont une ferme près de Waiau, dans le nord du Canterbury. Grant se décrit comme un fermier et environnementaliste. Depuis plus d’une décennie, il utilise des techniques régénératrices comme le semis direct, qui consiste à planter sans travailler le sol. Il s’agit d’un des piliers de l’agriculture de conservation.

Suivant la rupture d’une faille majeure sur leur propriété en 2016 et aux prises avec un manque à gagner suivant l’indemnisation de leurs assurances, les Barbara ont dû trouver des moyens de réduire leurs coûts d’exploitation. Ils abandonnent alors les fertilisants commerciaux et dirigent leurs efforts vers la santé de leur sol. Grant mentionne qu’il s’agit dorénavant de son principal centre d’intérêt, tous les autres aspects de la production en récoltant les bénéfices. D’année en année, le couple constate une amélioration de la couche arable de leur terre, ce qui améliore la qualité des pâturages et la santé de leurs animaux.