La première collection conçue par Outerknown en 2015 n’a jamais vu le jour: elle n’était tout simplement pas à la hauteur des standards de la jeune compagnie, qui ne fait pas de compromis. Alors, oui, l’on peut dire avec certitude que la marque australienne, fondée par la légende du surf Kelly Slater et par le vétéran de l’industrie John Moore, prend l’écoresponsabilité au sérieux. Depuis ses tout débuts, elle se concentre à la protection de l’environnement et des droits des travailleurs, en adoptant les pratiques les plus responsables possibles.
Bien des compagnies de vêtements et d’équipement – et de bien d’autres domaines – se sont engagées envers l’environnement, et orientent de plus en plus leurs pratiques vers la durabilité.
Pour cerner Outerknown, il faut visualiser le processus inverse: une compagnie de développement durable, qui fait des vêtements. La fondation même de la compagnie repose sur ce principe: Outerknown est la première marque de vêtements créée sur la base d’un engagement total envers la durabilité.
Outerknown est synonyme de protection de l’environnement et de conditions de travail responsables. Durant ses sept années d’existence jusqu’à maintenant, ce sont entre autres 1300 pièces de vêtements que la marque a empêchés de se retrouver au dépotoir, et 7000 ouvriers qui ont fait l’objet de son soutien à travers Fair Trade USA.
Fabriquer des produits qui durent nécessite de porter une attention particulière aux matières utilisées. Outerknown, avec ses vêtements décontractés inspirés par les jours de plage, conçoit ses vêtements avec 90% de fibres recyclées, recyclées ou réutilisées. La marque utilise pour ce faire des retailles de tissus ramassés dans ses manufactures, ainsi que du nylon et du polyester recyclés – ce qui contribue à la réduction des déchets d’origine synthétique dans les mers du globe. Sa gamme de vêtements en cachemire est par ailleurs composée de plus de 95% de fibres de cachemire recyclé, provenant de déchets pré et postconsommation.
Outerknown est en route vers la circularité complète en 2030. En concevant des produits à partir de matériaux régénératifs ou recyclés, en mettant en oeuvre des moyens de garder ses produits en circulation plus longtemps, et par la mise en place de programmes de revente, de réparation et de recyclage, la marque est convincue que 100% de sa production soit circulaire d’ici 2030.
Pour Outerknown, la clef de l’écoresponsabilité, c’est la transparence. Ainsi, lorsqu’il s’agit de fabriquer ses vêtements, la marque recherche des manufacturiers qui partagent sa volonté d’agir en faveur de la planète. Comprendre et connaître l’entièreté de sa chaîne d’approvisionnement est une priorité pour la jeune entreprise, qui partage cette aventure avec sa clientèle. Sur son site web, Outerknown raconte ses collaborations avec ses fournisseurs, et permet au grand public de consulter la liste de ceux-ci – et de voir comment ils fonctionnent – grâce au Open Apparel Registry (OAR).
On a beau parler d’écoresponsabilité et de circularité, on ne saurait négliger le côté éthique de la fabrication de vêtements, une dimension dans laquelle Outerknown s’investit particulièrement. Sa volonté de transparence s’exprime ici aussi, et l’entreprise s’assure d’offrir de bonnes conditions de travail ainsi qu’une rémunération juste à tous les travailleurs de sa chaîne d’approvisionnement.
Parce que Outerknown tient à mettre la priorité sur les personnes. Par un code de conduite élaboré qui étaye les standards de son programme de travail équitable, la marque travaille continuellement à améliorer la vie de ses travailleurs, et à faire avancer leurs droits, en maintenant de bonnes relations avec ses fournisseurs, en améliorant ses pratiques d’achat, et en visant à implanter un salaire qui corresponde au coût de la vie dans toute sa chaîne d’approvisionnement.
À la suite de la fabrication du vêtement dans une manufacture responsable, Outerknown s’intéresse à la circularité et ce, dès l’arrivée dudit vêtement dans les mains du consommateur. Une portion de son site web est d’ailleurs dédiée à l’achat et à la vente de vêtements Outerknown usagés et légèrement portés. Tout le monde a un pull ou une paire de pantalons qui traînent au fond du placard, et on pense toujours que l’occasion se présentera pour le reporter un jour. Occasion qui ne se présente bien souvent jamais. Pourquoi donc ne pas faire un peu de recyclage et permettre à quelqu’un d’autre d’en profiter?
Toutes ces mesures responsables permettent à Outerknown d’en faire plus. De créer des produits durables, responsables, tendance, qui ouvre la porte à une nouvelle façon de faire des affaires. C’est l’objectif de la marque. Elle passe souvent sous silence, derrière les vapeurs toxiques de l’industrie pétrolière, mais l’industrie de la mode est particulièrement nuisible pour l’environnement, spécialement quand on pense à la quantité sidérante de vêtements non-biodégradables et somme toute en bon état qui sont jetés par leurs propriétaires chaque année.
L’industrie de la mode a besoin de nouvelles innovations. D’entreprises assez audacieuses pour les mettre en pratique. Et c’est là qu’Outerknown entre en jeu.
« L'écoresponsabilité amène des défis de taille, et nous ne pouvons les relever seuls. C'est pourquoi nous invitons toutes les organisations qui le souhaitent à se joindre à nous pour ouvrir la voie à un avenir où l'industrie de la mode contribue à un monde qui prospère. »
La jeune entreprise sait que le modèle qu’elle met de l’avant ne correspond pas aux pratiques de l’industrie en vigueur durant les dernières décennies. Elle comprend que les problèmes auxquels elle s’attaque sont systémiques, et ne peuvent pas se régler chacun chez soi. C’est pourquoi Outerknown vise à constamment accroître ses partenariats, afin de donner lieu à toujours davantage de modèles d’affaires novateurs, qui bousculeront à leur tour les conventions et pratiques non viables pour la planète.
Nous voulons tous d’un monde où les eaux sont pures. Où les plages sont longues et idylliques, exemptes de déchets. Outerknown aussi, et elle y travaille.