À chaque fois que je fais mes bagages pour un voyage de ski ou pour une semaine dans le Sud, je me dis toujours qu’il faudrait inventer un manteau technique à la fois chaud et léger, qui puisse se faire tout petit dans mon sac le temps que je me rende à destination. Finalement, ce morceau existe et vient de faire une entrée fracassante dans ma vie. Il s’agit du Hyperia Lite de la compagnie néo-zélandaise icebreaker. Si ce manteau répond si bien à ce besoin, c’est qu’il réussit à rivaliser avec la chaleur du duvet tout en étant hyper léger et compressible.

Points positifs: Points négatifs:
  • Ultra compact et léger
  • Chaud et confortable
  • Compressible
  • Grande poche intérieure pratique qui devient aussi un sac de rangement pour le manteau
  • Finition plus basse à l’arrière pour couvrir le fessier
  • Coutures et rembourrage minimaux aux épaules pour minimiser le frottement des sacs
  • Fermeture éclaire doublée au niveau du cou
  • Renforcement des coutures au niveau des poches
  • Lavable à la machine
  • Coupe un peu trop ajustée, mais qui est tout de même réfléchie pour ne pas nuire à l’amplitude de mouvements
  • Protège peu de la pluie ou du vent
  • Look plutôt banal

Je crois que l’astuce est dans la doublure composée de laine mérinos et de MerinoLOFT™, une déclinaison de la même laine optimisée pour s’adapter à l’environnement et à la température du corps. C’est une fibre naturelle qui tient au chaud en plus d’être légère et compressible, ce qui lui donne un impressionnant ratio chaleur/poids.

On apprécie encore plus cet aspect clef quand on range le manteau dans la poche intérieure prévue à cet effet, qui se transforme en pochette de transport. Cette pochette se dissimule dans n’importe quel sac d’aventure, et on réalise à quel point le manteau ne pèse rien.

Côté design, la coupe n’a rien de révolutionnaire et est assez ajustée. Je préfère les vêtements plus amples, mais les côtés près du corps permettent de garder plus de chaleur à l’intérieur du manteau, un avantage non négligeable pour une couche isolante. Les détails sont aussi réfléchis pour assurer une bonne liberté de mouvements. La finition plus basse à l’arrière ne descend pas sur les hanches, mais elle permet de couvrir le fessier. D’autres détails ont été bien réfléchis dans la conception: la doublure de la fermeture éclaire dans le cou est particulièrement confortable et la quasi absence de doublure et de coutures aux épaules permet de minimiser le frottement d’un sac à dos.

Finalement, en testant le manteau sous plusieurs conditions, je trouve que c’est une excellente couche isolante pour la montagne comme pour la ville. Je l’apprécie particulièrement comme base par-dessus une combine ou un t-shirt, et sous un manteau quand le mercure passe sous la barre du zéro. Il est à noter qu’il ne protège que minimalement du vent et de la pluie.

Je ne le recommande pas pour des ascensions en touring, puisque le manteau n’évacue pas la chaleur aussi rapidement que d’autres doublures. C’est plutôt un modèle parfait pour la descente ou l’après-ski dans le stationnement, où vous pourrez rester bien au chaud tout en appréciant une bonne bière froide.

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