Texte : Raphaëlle Iannitello, rédactrice chez Altitude Sports
Comment superposer les couches pour rouler toute l’année
À l'entraînement avec Castelli et l’homme qui est assez fou pour se mesurer au triathlon le plus difficile sur Terre.
Les vrais cyclistes - et ceux qui souhaitent faire le grand saut dans le merveilleux sport qu’est le vélo - savent que la saison estivale est courte. Et particulièrement quand on s’apprête à affronter l’un des défis sportifs parmi les plus exigeants. Quand il est question de préparation physique, ou simplement de profiter des endorphines que procure le vélo, il vaut mieux être bien habillé pour commencer la saison tôt, et la finir tard. Pendant que vos camarades cyclistes s'obstinent à rouler sur place devant leurs écrans, vous qui avez compris l’art du layering foulerez le bitume dès la fonte des neiges et les premières lueurs du printemps.
Pour Xavier Jourson, attendre la hausse du mercure n’est tout simplement pas une option. Récemment installé au Québec, le Lyonnais qui carbure aux défis n’a pas une minute à perdre. C’est que l’ex-joueur de rugby professionnel a décidé de s’attaquer à un monstre de taille: le Norseman Xtreme Triathlon. Ce n’est rien de moins que le triathlon considéré comme étant le plus exigeant sur Terre, où seuls 250 athlètes sont sélectionnés à travers le monde pour y participer, qui attend Xavier, loin d’être habitué au froid. Et comme sa compétition se déroulera dans les fjords de la Norvège, il a décidé de s’associer à Castelli pour apprendre à enfiler les couches et affronter le climat d’un pays qui a aussi de quoi faire claquer les mâchoires - le Canada.
Pourquoi avoir décidé de faire le saut vers le vélo? C’est que les sports individuels et qui plus est, d’endurance, sont pour Xavier de véritables défis mentaux. Ils demandent plus de force de caractère qu’un sport de contact et constituent un défi auquel notre homme souhaitait se frotter. Celui qui a arrêté le sport de haut niveau en 2016 puise son énergie dans l’accomplissement. Comme l’aspect compétitif du sport lui manquait, le vélo et le triathlon se sont présentés comme une parfaite façon de se mesurer aux autres. Mais ses objectifs ne sont pas que sportifs. Originaire de la Guadeloupe, Xavier reconnaît que le triathlon est une discipline méconnue et peu pratiquée par la communauté noire. C’est aussi dans le but de l’élever et de servir d’agent de changement que l’homme s’impose ce défi de taille.
D’ailleurs Xavier a senti les réticences du vendeur dès l’achat de son bolide qui l’accompagnera sur les routes du Québec et en Norvège. Un peu comme une impression que ce sport ne lui était pas réservé. En cherchant des partenaires d’entraînement, Xavier a rapidement constaté que peu de personnes de la communauté noire pratiquaient le vélo. Naturellement, aller à l’encontre des stéréotypes et servir de source d’inspiration est devenu son cheval de bataille.
Nous avons profité de l’arrivée hâtive du printemps pour rejoindre Xavier à l'entraînement et découvrir les vêtements de la collection de Castelli qu’il considère comme ses essentiels.
« Dès les premières minutes sur mon vélo, j’ai compris l’importance de porter les bons vêtements. Le confort est essentiel pour persévérer dans l’entraînement, ou même pour profiter des sorties à vélo. J’ai enfourché mon vélo pour la première fois au mois d’avril et je me souviens de l’inconfort que j’ai ressenti. Je portais des vêtements soit trop grands ou trop serrés. J’avais froid et très inconfortable au niveau du siège. C’est à ce moment que Castelli est venu à ma rescousse. »
« Avec Castelli, j’ai découvert que les tissus et les coupes font toute la différence. Mon cuissard à bretelles Free Aero Race est mon fidèle partenaire d’entraînement. C’est lui qui me permet de rester sur le vélo longtemps, de poursuivre l’entraînement contre vents et marées. Les vêtements doivent être bien ajustés pour éviter les frottements et les points de pression. Les tissus doivent obligatoirement être extensibles, pour accompagner les mouvements et repousser l’humidité, laisser l’air circuler et permettre d’enfiler une couche supplémentaire sans avoir la sensation d’être alourdi et contraint. Je porte toujours une couche de base Pro Issue sous mon maillot Avanti. Elle est respirante et sert à évacuer l’humidité pour me garder au sec, et donc à l’abri du froid. »
« Castelli possède des collections de vêtements autant adaptées à la météo glaciale qu’aux températures caniculaires - et tout ce qui se trouve entre les deux. Avec le manteau Aria Shell, je n’ai aucune bonne raison de ne pas sortir m'entraîner même lorsqu’il vente et qu’il pleut légèrement. Les panneaux latéraux en mailles laissent entrer l’air, ce qui est parfait pour éviter de surchauffer. Les manches et la face avant bloquent le vent. Extrêmement léger et compressible, le Aria Shell est comme une deuxième peau. Il est vraiment le manteau idéal pour les sorties matinales ou en soirée au printemps, quand le temps est encore un peu frais. »
Découvrez les produits portés par Xavier
Si, comme Xavier, vos jambes frétillent à l’idée d’enfourcher votre vélo dans les prochains jours, il vous suffit d’avoir les bons vêtements - mais il s’agit surtout de savoir comment les agencer:
« La clé d’un bon système multicouche est de commencer à rouler avec très peu. Ça laisse au corps la possibilité de se réchauffer, de prendre le poul de la température extérieure. Les premières minutes sont parfois un peu difficiles, mais ce qui est bien avec les vêtements Castelli c’est qu’ils sont légers et facilement compressibles, ils occupent donc peu d’espace dans les poches arrière de mon maillot. Si j’ai trop froid après quelques coups de pédales, j’enfile le manteau par-dessus mon maillot, ou j’ajoute simplement des manchettes et des jambières comme les Pro Seamless. Lorsque la machine est bien en marche, je peux les retirer et les ranger dans mon dos. »