Le chemin vers le sport, contre les idées reçues: s’équiper pour bouger dans des vêtements à sa taille
Je n’ai pas toujours été grosse.
Je ne suis pas née grosse, pas plus que j’ai été un enfant gros.
C’est vers l’adolescence, quand j’ai découvert la culture des diètes et que je me suis laissée influencer, insidieusement, comme beaucoup de jeunes, par les diktats de beauté imposés par la société et véhiculés par les médias et autres acteurs importants de l’industrie de l’image, que j’ai commencé à épaissir. Les diètes à répétition, la génétique, l’anxiété de performance, le stress, la dépression, les maladies auto-immunes, la déprime saisonnière, et j’en passe : beaucoup de facteurs sont entrés en jeu dans ma prise de poids. Aucuns ne sont réellement importants. Mais ça, je ne l’ai compris que récemment. Des fois, ça prend une vie presque entière pour réaliser une chose aussi simple.
Résultat : j’ai épaissi de façon quasi constante au fil des années — sauf pour quelques pertes de poids rapides, merci à trois ou quatre « régimes miracles », qui me faisaient reprendre les livres plus vite encore que je ne les perdais. Jusqu’à en arriver à obtenir ma silhouette d’aujourd’hui.
Ce qui m’a fait le plus mal, dans tout ça, au-delà de la faible estime de soi face à mon apparence que j’ai traînée pendant trop longtemps, c’est la notion populaire selon laquelle les gros sont paresseux, qu’ils ne sont pas doués pour le sport, voire pour l’activité physique tout court.
À cause de cette croyance répandue, j’ai évité de bouger, pendant longtemps, comme la peste. Je me suis persuadée qu’on se moquerait de moi au gym, au parc, sur le lac, à la piscine, sur la montagne, partout. Alors que chaque fibre de mon corps (et de mon cerveau anxieux !) ne demandait qu’à dépenser de l’énergie via l’activité physique, je me repliais sur moi-même, je me répétais que mon enveloppe corporelle n’était pas faite pour bouger.
Lorsque la pandémie nous a frappés de plein fouet, en mars 2020, j’ai décidé de profiter du confinement pour me mettre à bouger. Pour la première fois, ce n’était pas dans le but de perdre du poids, mais pour bouger, tout simplement. Pour dépenser de l’énergie, suer, délier mes articulations, renforcer mes muscles, avoir un meilleur cardio, éliminer le stress, secréter des endorphines. J’ai décidé de n’en parler à personne, convaincue que j’allais échouer à ma petite mission personnelle (spoiler alert: je ne me suis pas déçue, loin de là).
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On a marché, on a couru (ça, on a moins trippé : une vieille blessure d’ex-ballerine m’a révélé que certaines douleurs sont là pour rester), on a nagé, on a pédalé, on a ramé, on a essayé tout plein d’entraînements différents. Mon préféré ? Les mouvements de cardio inspirés des arts martiaux mixtes (mixed martial arts, en anglais, ou MMA pour les intimes). Que c’est le fun et libérateur ! Je vous souhaite à tous et à toutes d’avoir un jour le privilège d’essayer les MMA.
Une fois les entraînements intégrés à mon horaire (attention ici : pour éviter le piège du surentraînement et de l’écœurantite aigüe, conséquences directes de la fameuse culture des diètes, j’ai décidé de ne bouger que lorsque j’en avais envie et besoin), je me suis attardée à un détail technique, mais essentiel : ma garde-robe sportive.
Exclusivement constituée de vieux t-shirts lousses, de brassières à moitié brisées, de shorts trop petits, et de sneakers plus cutes que pratiques, cette dernière semblait me crier : « À l’aideeeee ! » Sauf qu’une fat babe avertie en vaut deux; je savais fort bien que dénicher des vêtements conçus pour l’activité physique et le plein air qui m’iraient comme un gant ET qui seraient de top qualité allait être aussi facile que de trouver une aiguille dans une botte de foin.
C’est pourquoi j’ai sauté sur l’occasion quand l’entreprise d’ici Altitude Sports m’a contactée pour me demander si je voulais tester leurs ensembles de sport taille plus.
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J’ai choisi trois kits pour autant d’occasions : un polar tout doux, un pantalon de jogging et des sneakers lifestyle pour le télétravail; un legging ajusté, une camisole doublée munie de petites poches secrètes et des chaussures de course ultralégères pour le sport; et une veste à capuchon zippée, un pantalon en toile imperméable et des bottines de randonnée supra confortables pour le plein air.
Si je suis honnête, je ne m’attendais pas le moindrement à ce que tous les vêtements me fassent aussi bien. J’ai l’habitude, en tant que femme grande et grosse, de devoir échanger en boutique plus de la moitié des pièces que je commande en ligne, les guides de tailles variant énormément d’un site à l’autre. Je vous le dis ici : Altitude Sports a tout compris.
Les guides sont clairs et précis, et les vêtements sont si bien conçus qu’ils tombent parfaitement sur le corps, en plus d’être performants et de qualité supérieure. Disons que mes vieux t-shirts lousses, mes brassières à moitié brisées, mes shorts trop petits, et mes sneakers plus cutes que pratiques venaient de prendre le bord.
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Et ils ne reverront jamais la lumière du jour. Parce qu’aujourd’hui, je suis assez bien équipée pour bouger, dans mes mouvements du quotidien comme dans mes entraînements et mes expéditions en plein air, en forme et en beauté.