Texte: Stéphanie Major, rédactrice chez Altitude Sports

Les enfants de Lindsey ne rechignent jamais à l’idée de partir en randonnée. Ils ont appris très tôt à se sentir chez eux sur les sentiers, au milieu des buissons et des conifères. Photographe, créatrice de contenu et prof de yoga, Lindsey Hill n’a pas mis longtemps à percer le secret: une simple randonnée pourrait bien être la clef du bonheur.

Elle n’est pas la seule. Bon nombre de citadins et de jeunes familles, qui n’avaient jamais mis les pieds en montagne de leur vie, ont pris le chemin des sentiers et se sont découvert une réelle passion pour le plein air. La dernière année a beau nous avoir fait connaître son lot d’incertitudes, elle nous aura tout de même permis de redécouvrir un plaisir que plusieurs avaient oublié: celui de jouer dehors.   


Réservée à l’élite, la randonnée? Pas du tout. Quelques kilomètres suffisent pour dévoiler des forêts d’un vert émeraude ou des vallées infinies qui tutoient l’horizon. 

Pour comprendre ce qui se cache derrière cet engouement pour le plein air, il faut aller chercher plus loin que le tumulte de la dernière année, et plus loin encore que le simple désir de se maintenir en forme. Non, il faut plutôt aller voir du côté de la santé mentale. Parce que la randonnée, en plus de tous ses bienfaits sur le corps, offre une connexion avec la nature qu’il est difficile de retrouver ailleurs. 

« Sur les sentiers, les tracas du quotidien semblent dérisoires. J’ai l’esprit plus clair, et ça me permet de me concentrer sur ce qui compte vraiment, partage Lindsey. » Un sentiment attesté par la science, qui multiplie les recherches en ce sens. De nombreuses études montrent en effet que passer vingt minutes en plein air permet de réduire le stress de manière significative. La nature agirait comme un remède face à l’anxiété.  

Elle permet de ralentir, aussi. De rompre avec le caractère effréné des temps modernes. Il fut un temps où le monde était grand, sauvage, inexploré. Aujourd’hui, nos cathédrales de béton et de bitume nous éloignent toujours plus d’un contact primordial avec la nature. La randonnée, c’est le moyen de se plonger dans un univers grouillant de vie

Si elle reste accessible, la randonnée exige quand même un minimum de préparation. À commencer par ce que vous comptez mettre dans vos pieds. Matthew Merko, Directeur Marketing chez Keen Canada, s’y connaît. « Il faut prendre en considération le type de terrain, le temps de l’année et la météo. Les débutants devraient opter pour un soulier léger, avec une partie supérieure qui respire. Sinon, le choix le plus polyvalent consiste en un soulier imperméable, qui permet de traverser les ruisseaux. » 

Même chose pour les enfants, précise Lindsey. « Les miens passent leur temps à sauter par-dessus les rochers, à tremper le bout de leurs souliers dans la rivière… Impossible avec des chaussures ordinaires! » Keen offre une gamme de souliers et de bottes pour toute la famille, et en particulier pour ceux qui débutent. Le but? Rendre la randonnée accessible au plus grand nombre. 

D’ailleurs, faut-il opter pour un soulier ou une botte? Pour Matthew, c’est une question de préférence. « Certains préfèrent un soulier polyvalent, qui se porte aussi bien en ville. D’autres veulent un meilleur soutien, et se tournent plutôt vers une botte. » Parfois épineuses, les descentes constituent un terrain de jeu idéal pour courir et se fouler la cheville. Une bonne botte vient réduire ce risque.

Une botte comme la Ridge Flex, élément phare de la dernière collection de Keen. « On l’a vraiment conçue pour tout le monde, des experts qui savent ce qu’ils veulent aux novices qui souhaitent se faciliter la vie, indique Matthew. Grâce à une technologie de pointe qui lui permet d’être souple et flexible, elle réduit efficacement la fatigue sur le pied. » Chaque pas est plus facile que le précédent, et les débutants verront que ce n’est pas du tout aussi compliqué qu’ils ne le pensent.

Vous êtes capable d’aller faire vos courses au supermarché ou d’aller chercher un cortado au café du coin? Félicitations, vous avez les qualifications requises pour randonner!

Plus sérieusement, l’on ne parle pas ici d’alpinisme ou de vélo de montagne. Pour Lindsey, cela ne fait aucun doute. « Essentiellement, ça reste de la marche. Si on peut marcher sur un chemin de terre, on peut randonner. » Il suffit de commencer par un sentier facile, une passerelle en bois ou un chemin aménagé. Une boucle de trois ou quatre kilomètres, qui longe une rivière ou qui monte tout doucement vers la colline, est à la portée de tous.

Maman de deux enfants en bas âge, Lindsey le sait bien. Pas besoin de se transformer en explorateur polaire pour voir des merveilles. 

Une activité plusieurs fois millénaire, la marche en forêt. Aujourd’hui, la science montre à quel point on serait fou de s’en passer. Et puis, on l’a vu, elle est loin d’être aussi difficile qu’on le croit. Ses merveilles sur le corps et l’esprit sont au contraire de plus en plus célébrées par ceux qui comme Lindsey passent leur vie dehors, mais aussi par les novices. Ceux-ci ne sont pas en reste, avec des marques comme Keen. Matthew Merko l’assure: « Notre but est vraiment de rendre la randonnée accessible à tout le monde. » Pari réussi.

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