L’art de fabriquer des gants pour les hivers rigoureux

Les matins de janvier et février, lorsque l’hiver donnait l’impression de vouloir dominer à jamais le paysage, mon frère et moi écoutions religieusement la radio, attendant d’entendre ces trois mots qui font rêver tous les enfants du pays: jour de neige. Peu de temps après, l’on se retrouvait à fouiller dans une boîte de gants et de mitaines dépareillés afin de trouver une paire qui ferait l’affaire pour nos aventures à venir. Faire de la luge, construire un bonhomme, lancer des boules de neige… Tout était possible avec les bons gants. Mais lors des plus grands froids (vous savez lesquels), je savais toujours qu’il viendrait un temps où il faudrait abandonner l’idée même de bâtir un fort tant mes doigts seraient gelés et engourdis.  

J’ai beau avoir troqué la luge pour le ski, je sais toujours que les mains gelées sont un facteur décisif entre une dernière descente ou le retour prématuré au chalet. Pourtant, en visitant le siège social de KOMBI à Montréal, après avoir vu la technologie de pointe et le dévouement qui entrent dans la fabrication de chaque gant, j’ai commencé à croire en un monde où les jours de neige n’auraient pas à prendre fin. En discutant avec l’équipe derrière la marque, j’ai découvert sept secrets qui font de KOMBI un chef de file dans l’art de fabriquer des gants.

Avant que KOMBI ne soit KOMBI, l’entreprise était connue sous le nom de Gold’s Glove, qui se spécialise d’abord dans la fabrication de gants de travail et de ville. Dans les années 1960, Danny Gold, skieur et fils du propriétaire, les convainc de se lancer plutôt dans la fabrication de gants de ski dotés d’une protection aux jointures. En 1961, elle change de nom pour devenir KOMBI, en s’inspirant des populaires skis combis des années 1960, faits de bois et de métal. Peu après l’adoption de cette nouvelle identité, l’entreprise passe aux mains d’Edward Pascal.

La réussite de KOMBI a toujours été fondée sur la famille. Lors de ma visite, j’ai eu la chance de discuter avec Mark Pascal, PDG de l’entreprise et propriétaire. Après avoir occupé à peu près tous les postes chez KOMBI depuis l’âge de quinze ans, il succède finalement à son père Edward Pascal.

Chez KOMBI, il faut savoir que la famille n’inclut pas seulement les Pascal: on parle plutôt de tous les employés, dont plusieurs sont en poste depuis plus de trente ans. Certains ont même des gants à leur nom! Le respect et l’attention qu’ils éprouvent et partagent l’un pour l’autre se reflètent jusque dans la fabrication de leurs produits, et particulièrement dans les célèbres gants Blaze.

Il faut absolument une entreprise canadienne pour fabriquer un produit capable de survivre aux pires hivers du pays, que vous braviez les rigueurs de la montagne ou que vous soyez simplement en train de déneiger votre entrée pour la troisième fois cette semaine (et on est juste mercredi). KOMBI vit comme nous tous au rythme des hivers canadiens, et elle comprend qu’ici, le bon équipement prend tout son sens. Lorsqu’il s’agit de fabriquer des gants, cette expertise — associée avec un design innovateur et une technologie dernier cri au niveau de l'isolation — fait toute la différence.

GORE-TEX® est la membrane imperméable et respirante la plus populaire et la plus connue parmi les amateurs de plein air, et son partenariat avec KOMBI — qui remonte aux années 1980 — ne cesse de se renforcer avec le temps.

On ne compte plus le nombre de technologies qui contribuent à créer la sensation de confort suprême que l’on ressent lorsqu’on enfile les gants KOMBI. PRIMALOFT® et THINDOWN® font partie des plus importantes. Cette dernière est composée de plumes contenues entre deux pièces de tissu, et elle entre dans la fabrication de gants comme les mitaines Explorer.

On m’explique ce qui rend cette innovation si spéciale. À cause des plumes, il arrive que le duvet parvienne à s’échapper du gant. C’est là que THINDOWN® devient intéressante: elle est chaude, légère, et empêche le duvet de s’échapper. C’est ce genre d’innovation qui permet à KOMBI de se positionner constamment à l’avant-garde de l’industrie. 

Nous essayons tous d’intégrer des pratiques plus durables dans nos vies quotidiennes, et il en va de même pour KOMBI. La marque a introduit des matières recyclées dans ses gants l’année dernière, et a travaillé étroitement avec tous ses fournisseurs afin de porter une attention particulière à l’approvisionnement des matières. KOMBI n’utilise que des tissus de la meilleure qualité possible. Le but? Un équipement plus durable, comme ses gants Free Fall ou ses gants Keen. 


« La principale qualité de nos produits est qu’ils sont super durables, et cette durabilité est tout aussi importante que les matériaux écoresponsables qui entrent dans la composition de nos gants. Nos clients peuvent garder ceux-ci pendant des années », indique Mark.

Bonne nouvelle pour tous ceux qui subissent la rigueur de l’hiver canadien année après année. Voilà sans doute pourquoi tant de Canadiens possèdent et utilisent encore une vieille paire de KOMBI qui a résisté à l’épreuve du temps.

On connaît tous le sentiment. Être coincé dehors avec des gants trop minces et pas assez chauds. Dans ces moments où vous pensez ne jamais retrouver l’usage de vos doigts, vous vous dites que, vraiment, vous allez enfin vous acheter des gants qui en valent la peine. Et c’est sur ce sentiment même que mise KOMBI. 

C’est le dévouement, la technologie et les années d’expérience qui font de KOMBI l’entreprise familiale qu’elle est aujourd’hui, et qui lui permettent de se positionner comme chef de file de l’industrie. La marque sait comment combiner tous les ingrédients afin de faire de ses gants un accessoire essentiel qui performe dans toutes les conditions. Pour équiper son enfant avec des gants qu’il n’égarera pas à la prochaine récré ou pour affronter le pire blizzard que l’on n’ait jamais vu, KOMBI sait comment faire.