Ben Poechman manie art et sport extrême à la perfection. Artiste et planchiste professionnel, il habite Whistler depuis quelques années, où il cumule les expériences sur les pistes et en studio. Il parle de son partenariat avec Smartwool, de la manière dont l’art et le sport mènent sa vie, et de ses projets.

Julian Thomas est un réalisateur de films documentaires établi à Montréal, au Canada. La rencontre de ses passions pour la vidéo et les voyages l’a amené à réaliser différents projets un peu partout dans le monde, avec un intérêt particulier pour l’Afrique subsaharienne et le nord du Canada.

ENTRE CHAOS ET CONFORT : BEN POECHMAN, SMARTWOOL, L’ART ET LA PLANCHE À NEIGE

Youtube Video

Comment as-tu commencé à faire de la planche à neige ?

Quand j’étais très jeune, j’ai vu une photo d’un planchiste effectuant un saut, et j’ai tout simplement été fasciné par cette habileté de s’élancer dans les airs. J’ai essayé la planche à neige pour la première fois à huit ans, lors d’une sortie à l’école. Je n’arrêtais pas de tomber, mais j’ai adoré. Deux ans plus tard, j’ai reçu ma première planche à Noël, et le rêve a commencé.

Comme nous habitions une ferme à une heure de la montagne la plus proche, je construisais mes propres modules avec du bois récupéré, dans le pâturage des vaches.   

Cette photo a tout changé pour moi. En la voyant, j’ai su que c’était ce que je voulais faire. Après le secondaire, j’ai déménagé à Whistler. Dix ans plus tard, je suis toujours là. J’approfondis mon lien avec les montagnes et les gens qui habitent le territoire, celui qui me faisait rêver quand j’étais enfant.

Living on a farm over an hour from the nearest resort, I had to create my own mountains. I collected scraps from the yard all summer to build terrain parks in the cow pastures. 

Ever since I saw that first image, that’s all I’ve ever wanted to do. After high school I made the move to Whistler, with big dreams and lots to learn! Ten years later, I’m still living in Whistler, deepening my connection to the mountains and the people of this beautiful landscape that I used to daydream about as a kid.

Parle-nous de ton travail avec Smartwool.

J’adore travailler avec Smartwool. Il y a un sentiment d’authenticité dans leur manière de voir les choses et de créer leurs produits. L’art fait partie de leur identité, tout comme la mienne. J’ai commencé à travailler avec eux cette année, et j’ai hâte de m’engager davantage.

  • Saut en snowboard

Peux-tu nous raconter une anecdote de planche épique?

C’était la première semaine de la saison à Whistler Blackcomb et il tombait une nouvelle bordée de neige chaque jour. Nous sommes sortis, mon bon ami le vidéographe Alex Bielawski et moi, et nous avons trouvé une piste de vélo de montagne couverte de neige, qui serpentait à travers les sapins. Le sentier débouchait sur un seul petit arbre isolé qui, par sa forme, m’a donné l’idée de m’en servir comme saut. Tout s’est aligné à la perfection: j’ai pris de la vitesse dans les bois plus haut, zigzagant en bordure de piste, pour me projeter au-dessus de l’arbre en tournoyant et atterrir doucement dans la poudreuse fraîche. La saison était bien partie!

Qu’est-ce qui t’a poussé vers les beaux-arts ?

J’ai découvert l’art au printemps 2017, après m’être fatigué de chercher constamment des emplois saisonniers à Whistler. Je cherchais un meilleur équilibre et un but plus profond que la simple planche à neige, et j’ai trouvé un apprentissage chez un sculpteur.

J’ai passé trois mois à apprendre comment façonner de petits inukshuks pour une galerie d’art. Ensuite, le propriétaire m’a offert une place pour créer mes propres œuvres. 

C’est par la suite que j’ai commencé à pousser mes limites artistiques, à peindre des aquarelles pour passer le temps. Je suis maintenant plus passionné que jamais, et je consacre une partie des recettes de mon travail à des organismes à but non lucratif (POW, CTT, BLM, etc.).

I spent three months learning to hand-carve small “inukshuk” sculptures for an art gallery. After the apprenticeship, the gallery owner offered me a studio spot, to continue working and create my own work. 

I began to push my artistic barriers, painting with watercolours to pass the time. Now, just four years later I am more passionate than ever, and devote proceeds from my work towards a better future through non-profit organizations (POW, CTT, BLM & more).

Selon toi, qu’est-ce que les vêtements Smartwool ont que les autres n’ont pas ?

C’est la différence même entre confort et chaos. Garder ses pieds au chaud et sec au sommet d’une montagne n’est pas évident. Ça peut faire toute la différence entre la prochaine piste ou le retour prématuré au chalet. Les chaussettes gardent mes pieds au chaud et au sec là où j’en ai le plus besoin, et les couches de base font pareil. Elles résistent même aux odeurs, et ça change vraiment la donne pour les hivers humides de la côte !

Donne-nous tes essentiels pour une journée sur la montagne.

Je ne vais nulle part sans mes chaussettes Performance Snow. Leur capacité de résistance aux odeurs est un énorme plus pour ces longues heures passées bottes aux pieds.

Les couches de base Merino 250 me gardent au chaud et au sec, peu importe la météo. J’ai récemment essayé une pièce de leur collection Intraknit, et il y a vraiment toute une différence au niveau du confort et de la performance.

Ben Poechman entrain de peinturer
L’ÉCORESPONSABILITÉ EST UN PAS DANS LA BONNE DIRECTION, MAIS LES PRATIQUES RÉGÉNÉRATRICES SONT LA VOIE DU FUTUR.

« Il y a tellement de couches, au sens propre comme au sens figuré » — Comment cette idée se rapporte-t-elle à ton processus créatif ?

C’est une allusion au lien entre mes deux univers. Mon art est une représentation tangible et visuelle du sens plus profond qui existe dans mon cœur et dans mon esprit. Il faut décortiquer, passer à travers toutes les couches de ma peinture mais aussi de mes croyances. Il y a une signification derrière chaque aspect d’une pièce : le sujet, les couleurs, la composition… de la simple appréciation d’une œuvre à l’énergie qui se dégage de celle-ci.

Tout ce que je fais est inspiré par la nature. L’humanité se dirige tout droit vers un futur mécanisé, bien éloigné de ce lien primordial que nous entretenions autrefois avec le monde naturel. Mon travail consiste à aider des organismes à but non lucratif à œuvrer pour un futur plus aligné avec la nature. L’écoresponsabilité est un pas dans la bonne direction, mais les pratiques régénératrices sont la voie du futur.

  • tiroir rempli de tubes de peinture

Quel est le point de rencontre entre la planche et l’art, selon toi?

Je ne les considère pas comme séparés du tout, en fait. Pour moi, les deux forment un cycle. D’une saison à l’autre, mes intérêts et mes activités changent, mais l’intention reste fondamentalement la même: partager mes expériences dans la nature.

Quand je fais de la planche, je suis inspiré par les paysages et les couchers de soleil, par les couleurs et par ce que je ressens. Cette énergie se projette sur la toile. La tranquillité de la peinture est ce qui me permet de renouveler mon enthousiasme pour les aventures en plein air. Sans la planche, je n’aurais pas mon art à offrir et, sans l’art, je n’aurais pas de moyen de partager ce que la nature m’apporte à travers la planche.

Dans quelles mesures l’art et la planche à neige sont-ils différents ?

La planche à neige, c’est passionnant. C’est devenu pour moi une véritable danse cosmique, un chemin direct vers quelque chose d’infiniment plus grand. Tu utilises tout ton corps pour te déplacer à grande vitesse avec une certaine élégance, c’est comme une conversation entre toi-même et la gravité à travers des paysages hivernaux que tu n’aurais autrement jamais vus. La planche à neige est une expérience hors du commun.

La peinture est une activité plus intime. Il y a beaucoup d’émotions et d’introspection dans le processus. C’est comme une vague, lente à démarrer, mais impossible à arrêter lorsqu’elle est lancée. À mi-chemin, c’est là où ma persévérance et mon dévouement entrent en jeu. Je perds cette flamme initiale qui m’avait motivé, et je dois trouver la force de surmonter mes craintes et mes doutes. J’ai un sentiment d’apaisement quand tout est fini, comme si la guerre était finie et qu’une fleur poussait au milieu du chaos. Ma peinture est à l’image de cette fleur : elle n’est pas parfaite, mais elle existe dans un monde qui lui est propre, et raconte une histoire.

When I’m snowboarding, I’m inspired by landscapes and sunsets, colours and feelings. I then project this energy onto a canvas. Through the stillness of painting, I build up the excitement to get back outside, have another experience. Without snowboarding I would not have art to share, and without art I would not be able to share these experiences from the wilderness.

Tree painting
Es-tu engagé auprès d’organismes de charité ? 

L’art est une incroyable plateforme pour susciter un changement positif et soutenir des organisations. Je donne une portion des recettes de chaque œuvre à des organismes à but non lucratif. J’organise également ce que j’appelle des « loteries caritatives » où je collecte des fonds pour ces organismes. Et finalement, je fais des ventes aux enchères en direct, et je donne tous les profits aux causes qui me tiennent à cœur. 

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Ben vendra aux enchères la peinture présentée dans cet article, et tous les bénéfices seront versés à Protect Our Winters Canada. Pour en savoir plus, consultez le site Web de Ben ici.

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