Texte : Olivier Lasselle, rédacteur chez Altitude Sports

Pourquoi courons-nous? Le coureur urbain, qui zigzague à travers les artères animées du centre-ville, a ses propres raisons. Même chose pour celle qui préfère la solitude des arbres et des montagnes, et qui se rend maîtresse des chemins de terre battue. Nous avons tous nos propres raisons qui nous poussent à soumettre notre corps à l’effort que demandent un marathon ou un jogging matinal. Mais qu’est-ce qui peut bien motiver Hillary Allen, athlète chez The North Face et championne de sky running, à participer à certaines des courses les plus difficiles au monde? Son parcours de scientifique pourrait bien être la réponse à cette question.

Comme tant de grandes découvertes, Hillary a découvert la course par hasard. Au début de son parcours universitaire, le tennis était son sport de prédilection. Elle l’abandonne pour se concentrer sur ses études pendant son doctorat en neurosciences et en physiologie à l’université du Colorado, à Denver. Afin d’occuper le peu de temps libre qu’il lui restait, elle décide de se joindre à un club de course. Elle commence à s’entraîner pour son premier marathon, et fait connaissance avec la course sur sentier. Celle que l’on appelle maintenant « Hillygoat » découvre ensuite le monde en haute altitude du sky running.

Le Sky Running est une discipline qui trouve son origine en Europe au début des années 1990, et qui réunit certaines des courses les plus exigeantes au monde. « Une course typique de 50 km s’effectue au minimum à 12 000 pieds d’altitude (parfois même plus haut à 14 000 pieds), » raconte Hillary. Après avoir remporté la US Sky Runner Ultra Series en 2014 ainsi qu’une troisième place à la World Skyrunner Series en 2015, Hillary est invitée par The North Face à rejoindre son équipe.

The North Face repousse les limites de l’exploration depuis plus d’un demi-siècle. Cette expérience dans le plein air a mené à plusieurs innovations dans l’équipement, et la marque est restée fidèle à son slogan, Never Stop Exploring. Il est cependant impossible d’innover sans passer des heures à dessiner les modèles et à tester ceux-ci de façon rigoureuse. C’est là que des athlètes comme Hillary entrent en jeu, repoussant eux aussi les limites du possible en testant l’équipement de The North Face.

Qu’est-ce qui réunit une scientifique et l’une des plus grandes marques de plein air au monde? Pour Hillary, c’est sans doute leur intérêt commun envers la méthode scientifique. « Un bon scientifique doit faire preuve de curiosité, poser des questions et avoir le désir d’aller voir toujours plus loin. » La méthode scientifique est une approche systématique. Elle commence par une observation, qui soulève une question importante. Dans le cas de The North Face, la question n’est pas pourquoi mais comment courons-nous? Comment les athlètes sont-ils capables de puiser l’énergie nécessaire pour aller plus loin et plus vite que jamais auparavant? Comment une adepte du sky running comme Hillary peut-elle dépasser aussi loin les limites, pour courir 50 km dans certains des environnements les plus hostiles au monde?

Pour The North Face, la réponse à ces questions s’appelle VECTIV.

En présentant sa nouvelle technologie à temps pour la nouvelle saison, The North Face espère amener la course sur sentier à un niveau supérieur. Avec l’aide d’Hillary et d’une équipe d’athlètes, la marque a testé son design sur plus de 10 000 km, en établissant au passage plusieurs records. Mais avant de faire ses premiers pas sur le terrain, la technologie a vu le jour en laboratoire.

The North Face ne réinvente pas la roue avec VECTIV, mais son approche correspond quand même à une petite révolution. Chef de produit chez The North Face, Michael Thompson raconte que le processus de création, long de deux ans, « a débuté avec une occasion de combiner la fibre de carbone avec des plaques en composite pour la course sur sentier. » On remarque la différence au niveau de la stabilité, de la légèreté et du soutien, que l’on soit un coureur amateur ou un athlète.

The North Face a pris le design d’un soulier de course sur route et l’a perfectionné pour en faire un indispensable des sentiers. Comment cela se traduit-il au niveau de la performance? VECTIV « combine une plaque de carbone 3D contre la semelle, une semelle intercalaire bien ajustée ainsi qu’une semelle extérieure SurfaceCTRL. » Les commentaires d’une athlète comme Hillary ont été cruciaux lors de la phase de développement. Et selon elle, ce design novateur aide à se « propulser sur le sentier, en offrant un maximum de retour d’énergie sur les longues distances. »

Qu’est-ce qui motive Hillary Allen? L’insatiable curiosité que requiert la science offre une partie de la réponse : « Je suis toujours curieuse de trouver mes limites et de les repousser, et j’aime me fixer des objectifs ambitieux. C’est cette curiosité qui me pousse à participer à certaines des courses les plus exigeantes au monde. » Et c’est cette même énergie qui motive The North Face à découvrir jusqu’où notre équipement peut nous mener. La science est un outil de validation, mais l’expérience doit au départ être motivée par quelque chose.

Ça commence avec la curiosité, et avec l’effort des premiers pas. C’est par hasard qu’Hillary a commencé à courir. Vous commencerez peut-être pour vous remettre en forme. Quelque part au long de votre parcours, vous vous demanderez sans doute pourquoi vous infligez un tel supplice à votre corps. Heureusement que des athlètes comme Hillary nous inspirent à courir. Parce que, même si vous ne visez pas le marathon, il arrivera un jour où vous frapperez le mur. Et à ce moment-là, il faudra toute votre énergie pour continuer.

Et où trouver l’énergie nécessaire pour vous propulser vers l’avant? VECTIV.