On atterrit à Zurich par un chaud dimanche matin de mi-avril – contraste saisissant avec le temps presque hivernal qui s’abat encore sur Montréal au moment de la quitter. À la sortie de l’aéroport hyper-moderne, on est attendus par Kris et Mark, les représentants de Mammut qui nous ont invités ici. Ils endosseront aussi les rôles de guides pour toute la durée de notre séjour en Suisse. Notre plan? Visiter le siège social de Mammut à Seon, en faisant un croche non négociable par les Alpes. On ne passe pas 6 jours en Suisse sans s’arrêter pour skier les pistes les plus iconiques de l’Europe.
Affamés, on visite la ville à la recherche d’un endroit qui affiche « öffnen » (ouvert). La quête de café et de nourriture se révèle être notre premier défi puisque très peu de restaurateurs semblent prêts à nous ouvrir leurs portes. On dirait que tout le monde a eu une dure soirée. Kris nous explique qu’à Zurich, les dimanches matins sont souvent ainsi. On s’attable finalement. Au menu: oeufs, café, biscuits et pâtisseries fourrées. N’a pas visité la Suisse celui qui ne se goinfre pas de fromage et de chocolat.
Après le repas, on prend place dans la camionnette chargée d’équipement vidéo et surtout – de nos skis. La route vers la petite ville d’Engelberg, où se trouve Mammut, nous donne l’occasion de franchir les tunnels d’apparence futuristes qui traversent les montagnes. Les paysages de la campagne suisse défilent, on y aperçoit des petites agglomérations de cottages aux pieds des massifs montagneux des Préalpes.
Un premier arrêt s’impose. La journée ne fait que commencer et le temps est parfait pour une randonnée. J’attache mes bottes et rattrape les autres qui ont déjà commencé à marcher vers les collines qui bordent la ville. Le chemin est escarpé et parcouru de chalets suisses. Dans les maisons, tout le monde semble encore endormi. Quelques heures de marche s’en suivent et c’est les mollets bien engourdis et les estomacs déjà vides qu’on s’arrête au restaurant Flühmatt qui se dresse devant nous, comme une réponse à nos prières silencieuses. On déguste bières, charcuteries et macaronis au fromage, la spécialité de l’endroit… Ce voyage s’annonce équilibré.
Dehors, les skieurs et snowboarders dévalent les pistes. Je les observe avec envie pendant que Spencer installe son trépied pour capturer des images des nuages qui s’accumulent dans la vallée. Tout ça est bien beau. Deux, trois photos plus tard, on roule vers le nord. Ce soir, on couche à Lenzbourg.
Debout au petit matin, on casse la croûte avant de prendre la route vers Seon où nous attendent nos hôtes chez Mammut. L’énorme mammouth préhistorique trône à l’avant de l’immeuble, comme pour nous accueillir. À l’intérieur, on circule dans les couloirs en écoutant nos guides nous relater le riche historique de la marque.
Fondée en 1862 par Kaspar Tanner, un apprenti dans le domaine de la corderie, Mammut a évolué pour devenir une pionnière de l’industrie de l’alpinisme et de la randonnée. La marque a fait sa réputation grâce à ses cordes d’escalade d’ingénierie suisse avant de prendre d’assaut le marché des sacs de couchage, des vêtements de plein air, de l’équipement de sécurité et des chaussures de randonnée.
Dans les bureaux de Mammut, les couloirs sont décorés de centaines de vitrines de verre, renfermant des produits originaux, juxtaposés de leur interprétation moderne. Du tout premier sac de couchage au mémorable manteau Eiger Extreme, ces produits dignes de la muséologie témoignent de l’évolution de la marque. Déterminée à conquérir les sommets avoisinants, Mammut incorpore des détails inspirés des Alpes suisses dans chacune des collections.
Issus d’un petit pays riche d’un terrain grandiose, les fondateurs et aventuriers de Mammut ont été soumis à des défis naturellement imposés par la rigueur de leur terrain de jeux – les Alpes. Cherchant à batailler la grandeur de ses montagnes et de leur climat, Mammut a dès ses débuts mis au point des innovations capables de permettre à tous d’explorer plus loin et plus longtemps. En 1968, le transmetteur d’avalanche Barryvox VS 68 mis au point par Mammut est utilisé par l’armée suisse. Nommée d’après le sommet de 3967 mètres dans les Alpes bernoises, la collection Eiger Extreme réunit fonction et confort pour performer en terrain alpin hasardeux.
L’innovation et l’évolution sont ce qui fait de Mammut un pionnier de l’industrie du plein air. En 2019, ils mettent au point l’app Mammut Connect, un réseau d’amateurs d’aventures extérieures permettant à ses utilisateurs de partout à travers le monde d’échanger entre eux. En scannant la puce Mammut Connect dans son vêtement, le client reçoit un accès exclusif à du contenu et des suggestions d’aventures à l’aide d’informations GPS et de photos. L’application signale également les rapports en cas de danger d’avalanche.
Pour Mammut, l’année 2019 marque également l’arrivée d’une collection à la fois technique et urbaine. La collection Delta X emprunte des détails techniques à la collection Eiger Extreme et les incorpore à des vêtements conçus pour la ville, témoignant de l’expertise de Mammut dans tous les types d’environnement.
La dernière ligne droite de notre voyage nous a menés à Zermatt. Petit village situé à quelques pas de la frontière italienne et reconnu pour être LA destination ski par excellence, c’est ici que nous avons posé nos valises pour y tester nos vêtements Mammut.
Ici, il n’y a pas de voitures. Les gens se déplacent à vélo ou en voiturettes électriques. Comme nous, les touristes y affluent pour manger les délicieux plats de la cuisine suisse, pour y skier une neige poudreuse légère et volatile et pour y admirer le mont Cervin. Parlant de nourriture et du Cervin, notre journée du lendemain a été partagée entre expédition de photographie et arrêts aux puits pour faire le plein de pizza, de pastas et de pâtisseries. Entre les pistes de la station, le sommet venteux et les rues populeuses de la ville, nos vêtements Mammut nous ont gardés au chaud à travers les différents climats – et les paysages magnifiques de la Suisse.
De Zurich à Zermatt, j’ai aperçu le logo du mammouth rouge sur les vêtements des passants, me rappelant constamment que Mammut est une marque ancrée dans l’histoire du pays. Dans le train nous menant de Grindelwald à Jungfraujoch, les employés du National Railway nous adressent des signes de tête, eux aussi vêtus de Mammut. Dans ces stations des Alpes bernoises, pas question de négliger la protection aux intempéries, et c’est aussi vrai pour les employés du train.
Forte d’une réputation bâtie sur plus d’une centaine d’années, Mammut a choisi un animal puissant pour représenter la marque et ses produits robustes et éprouvés pour l’aventure. Profondément ancrée dans l’histoire, la compagnie est dédiée à l’inspiration et à l’exploration des sentiers et des sommets en Suisse, et à ceux qui surpassent ses frontières.
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