En randonnée, préférez-vous porter des bottes ou des souliers? Lorsqu’on en vient à cette fameuse question, le débat est assez partagé. Il s’agit également d’une question que beaucoup de débutants se posent, lorsqu’ils commencent à s’équiper.
Les deux options présentent des côtés positifs et négatifs, mais au final, le choix est assez personnel. Voici donc une présentation des pour et des contres de chaque chaussure, ainsi que quelques suggestions de modèles.
Le soulier de course/sentier
Le facteur le plus important de l’option soulier est sans aucun doute celui de la légèreté. Saviez-vous que pour le corps, une livre (1 lbs) en extra sur vos pieds équivaut à la même dépense d’énergie que cinq livres (5 lbs) transportées sur votre dos? À la fin de la journée, la différence est tout de même remarquable. En plus d’être moins lourds que les bottes, les souliers respirent mieux, sont plus flexibles et n’ont pas besoin d’être «cassés».
Bien que certains modèles soient faits en partie de Gore-Tex, les souliers de randonnée ne sont pas imperméables à 100 %. Par contre, ils ont la capacité d’évacuer l’eau et de revenir au sec lorsque vous continuez votre promenade.
Pour terminer, les souliers sont souvent moins dispendieux qu’une paire de bottes, et sont assez confortables pour continuer d’être portés une fois arrivé au campement. Cela veut donc dire plus d’espace et moins de poids dans votre sac! Certains affirment qu’ils se brisent ou se déchirent plus facilement, ce qui peut être vrai, si bien qu’il est important de bien choisir la marque et surtout, un style de soulier qui conviennent parfaitement à son pied.
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La botte de randonnée
Pour commencer, il faut savoir qu’il existe des modèles de bottes pour l’hiver et d’autres pour l’été. Ce qui vient différencier les deux, c’est bien entendu le degré d’isolation, mais aussi la constitution du caoutchouc recouvrant la semelle: le matériau avec lequel est fabriquée la botte d’été peut devenir tellement rigide avec le froid, en hiver, qu’il devient difficile de rester stable sur ses pieds. En sélectionnant le modèle approprié, la botte peut donc être pratique dans la neige et lorsqu’on veut s’aventurer hors sentier dans les terrains non défrichés.
Bien attaché, un col autour des chevilles peut également empêcher certains débris (roches, branches, terre) d’atteindre vos pieds, et peut protéger une partie de vos mollets contre les accrochages. Les bottes ont également la capacité d’être imperméables, ce qui s’avère très pratique lorsqu’il fait froid. Cependant, qui dit imperméabilité dit moins de ventilation: avec la transpiration qui ne peut être évacuée, la formation d’ampoules est donc plus fréquente qu’avec un soulier.
Même s’il peut s’avérer plus difficile de courir et d’effectuer des mouvements rapides avec des bottes, elles s’avèrent généralement plus stables en terrain accidenté. De plus, une botte de bonne qualité peut souvent être conservée plus longtemps.
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Support et traction
Au final, ce qui compte réellement, c’est votre confort, vos préférences personnelles et le type de randonnées que vous effectuez. Certains affirment qu’une botte aura beaucoup plus de support, alors qu’en vérité, certains souliers offrent une tout aussi grande stabilité. Une grande partie du support provient non seulement du type de soulier que vous portez, mais surtout des capacités musculaires de vos chevilles. D’ailleurs, un support trop rigide peut être aussi nocif qu’une chaussure trop molle.
Pour vous assurer de sélectionner la bonne option, identifiez vos besoins avant d’essayer plusieurs modèles. Une semelle assez large avec beaucoup de traction peut, en outre, s’avérer beaucoup plus efficace qu’une chaussure conçue pour donner un grand degré de support.
Finalement, n’oubliez pas que les chaussettes sont un élément à ne pas négliger, car elles assurent aussi un grand rôle dans la santé de vos pieds en montagne!
Bonne randonnée!
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